Fondé en Inde du Nord au VIe siècle av. J.-C. par un membre de la famille des Gautama, le bouddhisme est l'une des grandes religions du monde.
La doctrine du Bouddha s'articule autour du thème de la souffrance et des moyens de s'en affranchir.
Le message bouddhique se veut universel ; il intègre certains éléments de la pensée indienne, comme les notions de karma et de renaissance : les karma sont les actions réalisées dans des existences antérieures qui déterminent ce qu’il va advenir. La vie n’est pas limitée par un commencement et une fin mais se présente comme une chaîne infinie d’existences sous des formes différentes (dieux, hommes, animaux, êtres infernaux…). Le salut réside dans l’arrêt de ce cycle infernal, grâce à l’extinction du désir, qui est perçu comme duhkha, ou état perpétuel d’insatisfaction. Une fois le désir éteint, tout karma cesse de se produire et le cycle des renaissances prend fin, signe que le nirvâna a été atteint.
Après avoir essaimé en Inde durant plusieurs siècles, le bouddhisme apparait en Chine au Ier siècle de notre ère et accroit son influence au IVe siècle apr. J.-C. Favorisées par les classes dirigeantes, Il apporte un nouveau système de valeur tandis que s’effondre l’ancien système instauré sous les Han.
Les sectes bouddhiques se développent et on assiste alors à un vaste mouvement de traductions, de travaux d’exégèse et d’histoire qui accompagne les pèlerinages, les peintures religieuses, la littérature populaire, la construction de monastères.
Le bouddhisme Mahayana dit (Grand Véhicule) se développe particulièrement en Chine (sous la forme 禪 chán ou Jingtu) et au Japon (le zen).
Les mesures contre le bouddhisme s’accumulent....
La richesse ostentatoire des temples, l'accumulation des dons sans payer d’impôt, est une source d’irritation pour les adeptes des autres doctrines. Les mesures contre le bouddhisme s’accumulent et en 714, sous le règne de Xuanzong, les professions de fondeurs de statues et de scribes de textes bouddhiques sont interdites. En 845, un décret impérial ordonne la destruction de dizaines de milliers de temples et plus de 250 000 moines et nonnes sont défroqués. Bien que courte, cette période de persécution affaiblit – mais sans l’anéantir – la puissance du bouddhisme.
L’éloignement géographique de Dunhuang permit à ce site d’échapper aux dévastations
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*Le "Grand Véhicule" ouvre la voie du salut à tous les êtres vivants, et propose un idéal de compassion universelle incarné par le bodhisattva, l’"être d’Éveil", qui s’abstient d’entrer lui-même en nirvâna, tant qu’il n’y a pas fait entrer tous les êtres.
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BOUDDHISME CHAN/ZEN
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